vendredi 15 décembre 2017

Accueil en résidence En Cie Desfemmes "Cabinet de Curiosités" par et avec Mathieu Desfemmes

du 15 au 22 décembre 2018

Découverte artistique et littéraire .... 

Forme théâtrale insolite mettant en jeu la collection de livres d'artistes de la Médiathèque Le Marque-Page de La Norville (91). 


Mathieu Desfemmes s’inspirera d’une dizaine de livres d’artistes pour écrire cette mise en scène artistique & littéraire.
A ce jour, 3 thèmes émergent de la sélection des livres d’artistes : autour du Petit chaperon rouge, du Fil et des Sens.
Liste non-exhaustive des livres d’artistes : - Numéro de Camille Renault - Papier de linge de Citlali - Sens dessus dessous de Jéranium - Les portes de la perception de Philippe Ug - Animots de Alis, Raphaële Enjary, Olivier Philipponneau - Le petit chaperon rouge de Nathalie Lété


La création est prévue le samedi 26 mai 2018, en partenariat avec la Médiathèque de La Norville, les bibliothèques d’Arpajon, Bruyères-le-Châtel, Cheptainville, Marolles-en-Hurepoix, et La Lisière de Bruyères-le-Châtel.



Avec l'aide à la création de La Lisière


+ d'infos http://lecabaretdesoiseaux.org 


mardi 12 décembre 2017

Accueil en résidence Cie TransMemoriA "Les Frappeurs de Mots"

du 12 au 14 décembre 2018

Performance musicale et littéraire ! 


"Le mensonge, le dévoiement des mots, les abus de langage et les célèbres fake news, s’inscrivent durablement dans notre quotidien informatif.

Dès la fin des années 70, Bernard NOEL, désignait déjà ce type d’inflation verbale comme une « Sensure » Notion créée pour indiquer la privation de sens sans nous priver de la parole et de son expression : (…) la forme la plus subtile du lavage de cerveau, car elle s’opère à l’insu de sa victime…
Pour renouer avec le sens réel de la parole et des pensées humanistes, les Frappeurs de Mots s’emparent des écrits de différents auteurs pour les assembler en un seul et même texte. Appuyé par une puissante dramaturgie sonore, les mots sont alors l’analogie de la frappe rythmique telle que le pratique les Frappeurs de Mots."


"des frappes rythmiques puissantes ont invité des auteurs d’hier et d’aujourd’hui à assembler leurs mots, leurs pensées en un seul et même texte réunis, René Char, Eduardo Galéano, Eugène Durif, Rudyard Kipling, Francis Ricard... "



TransMemoriA* est un collectif d’artistes, ingénieurs et performers qui officie essentiellement dans la rue, mais aussi en salle et parfois même en entreprise puisque notre première source d’inspiration est la mémoire industrielle visuelle et sonore d’hier et d’aujourd’hui.

Au fil des années le thème artistique a évolué vers la mémoire vivante ; « celle qui incite à continuer l’histoire plutôt que de la contempler ».

Ce qui veut dire que cette mémoire doit servir à toute démocratie, digne du nom, à ne pas répéter les erreurs d’hier tout en refusant de se laisser paralyser par la nostalgie du passé, et être ainsi tournée vers l’avenir.

TransMemoriA s’inscrit dans la poursuite de l’Art industriel des Tambours du Bronx, puis de  la poésie industrielle de Metalovoice et poursuit son utopie de frapper les mots d’auteur dans la rue pour s’opposer aux maux de la rue.

*Cie dirigée par Eric Goubet 


mardi 5 décembre 2017

Accueil en résidence d'écriture : trois auteures à La Lisière !

du 5 au 11 décembre , La Lisière est très heureuse d'accueillir trois auteures ... en résidence d'écriture ! 

Welcome à La Lisière  Cyrille Atlan, Frédérique Garlaschi et Lucie Bourges !







Cyrille revient pour la deuxième fois à La Lisière afin de finaliser son travail d'écriture de son projet "La Marche des Pleureuses"

« Plus j’ose voir et plus il m’apparait que ce tourbillon de l’Eros qui nous arrache à ce que nous croyons être pour nous précipiter dans un autre ordre est sacré. Ne demeurent réels dans mon existence que les instants où les trappes se sont ouvertes sous mes pieds- où les identités apprises se sont désagrégées pour laisser affleurer l’être » Christiane Singer  


Il est important de souligner que La Marche des Pleureuses est une partie du triptyque EXIL/EXIT que je travaille depuis quelque temps déjà. Ce triptyque est composé d’un texte de théâtre Alger la rouge (Bourse Beaumarchais 2017), d’une déambulation poétique La marche des Pleureuses et d’une suite de monologues croisés Le vin des mères. Ces trois textes sont chacun une variation sur les exilés que nous sommes. Réfléchir sur « notre terre perdue » était un moyen pour moi de creuser dans le sillon de nos laissés pour-compte individuels et collectifs. Face à un monde consumériste et toujours plus rapide, ne sommes-nous pas tous colonisés d’une pensée qui ne nous appartient plus ? Avons-nous perdu l’essence même de notre être, le lien profond et subtil qui nous lie à nos ancrages ? Alger la rouge retrace la perte d’une terre promise, La Marche des Pleureuses est une quête pour la retrouver et Le vin des mères est la bataille des mères pour cultiver leur propre terre ni promise, ni jurée…


"Fréda" viendra travailler son projet "Destinations".

 "C’est en m’interrogeant sur mes origines, italienne côté paternel et creusoise côté maternel, que m’est venue l’envie de raconter la destinée de mes grands-parents, traversant le XXe siècle, 2 guerres mondiales et 1 frontière, et bien des aventures. La lecture du « Siècle », de Ken Follet (trilogie du XXe siècle), m’a donné l’idée d’une construction pour ce récit, avec les vies de chacun cheminant en parallèle jusqu’à leur rencontre, puis la génération de mes parents, puis la mienne et celle de mes enfants à la toute fin."
et Lucie ! 


La Lisière… ça tombe bien. Justement, tout se passe à la lisière de deux langues maternelles, et d'une troisième, le russe des camps, qui m'envoie des signaux comme d'une étoile éloignée. Une étoile rouge, souvent d'un rose sale, à cause de la distance. Marie, Mary,  et l'autre. Vont-elles se serrer les coudes toutes les trois, pendant cette semaine? S'éviter, se tenir chacune dans son coin? Je ne sais pas. Ça sera une exploration, à la lisière de deux français, celui d'ici et celui de l'enfance, de l'anglais appris en Amérique et du russe d'une dame assez  paumée qui était peut-être ukrainienne, en fait. Ou juive, elle ne savait plus très bien.